Aswat Nissa appelle à plus de rigueur dans l’application de la loi 58
Hadhemi Mathlouthi, cheffe de projet auprès de l’ONG Aswat Nissa (voix de femmes) a déclaré dans Midi Show de ce mardi 28 novembre, qu’un manque de rigueur évident a été constaté au niveau de l’application de la loi 58, relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Elle a ajouté que ces manquements concernent tous les appareils de l’Etat, dont les institutions sécuritaires et judiciaires.
Elle a souligné que ladite loi accorde aux femmes le droit de réclamer une protection, mais la majorité des requêtes sont rejetées.
Hadhemi Mathlouthi a, par ailleurs, dénoncé la situation déplorable des centres de prise en charge des femmes victimes de violences. "Outre le manque des services les plus élémentaires, leur nombre est insuffisant", a-t-elle dit.
"Les chiffres relatifs aux violences faites aux femmes en 2023 sont choquants mais le ministère de tutelle n’a pas agi pour stopper l’hémorragie et mettre fin à l’impunité. Il s’est contenté de présenter une étude superficielle sur ce fléau", a-t-elle déploré.